Approche humaniste d'accompagnement par le massage
5 Ruelle Sainte Anne - Autun 71400
Une histoire d'Eau
Et la soif ?
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Et bien la soif est un signal tardif : lorsque l’on a soif, on est déjà déshydraté. Le cerveau met du temps avant d'indiquer la nécessité de s'hydrater.
Qui plus est, certaines personnes ressentent moins la soif que d’autres, soit de par leur constitution, soit de par leur âge : les personnes âgées ont moins soif.
Bien sûr le corps, cette magnifique machinerie, a divers moyens de préserver l’eau en cas de manque, comme de la recapter au niveau des reins, d’où la baisse du volume des urines.
Morale : il ne faut pas se fier à la soif pour gérer son hydratation.
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Combien faut-il boire alors ?
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Minimum 1,5L par jour car c’est le volume moyen de perte en urine et ce n’est pas la seule source de perte hydrique.
Généralement 2L de liquide par jour = entre 8 et 9 verres c'est bien, qui sont apportés par l’alimentation (l’eau contenue dans les aliments) et les boissons.
Plus précisément d’1L d’eau pure par jour. C'est à dire de l’eau seule, différente d’un thé, d’un café ou d’une infusion, qui certes amènent de l’eau, mais ont un effet diurétique, c’est-à-dire qu’ils font excréter l’eau par les reins.
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Si il y a une phrase tel un mantra à retenir la voici :
« L’eau vaut pour ce qu’elle EMporte, pas pour ce qu’elle APporte ».
C'est un agent de nettoyage : elle va emmener avec elle, via les urines, différents déchets. D’où l’intérêt de la boire pure, sans rien dedans. Vous ne faites pas la lessive avec du thé ?
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Quelle eau ?
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En naturopathie, l’eau doit avant tout permettre l’élimination des toxines et des déchets dans notre corps. Quand nous buvons de l’eau riche en minéraux, la cellule ne peut les assimiler, ils vont alors venir se déposer dans les tissus, sur les articulations et surcharger le travail du foie et des reins. Une eau fortement minéralisée encrasse le corps de cristaux [terme naturopathique qui désigne des déchets acides qui créent de l’inflammation]
Il existe deux types d’eau en bouteille : l’eau minérale, très fortement minéralisée (tentez de ne pas en consommer) et l’eau de source (peu minéralisée).
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Ainsi, pour bien choisir son eau en bouteilles, il faut être particulièrement attentif :
♦ au niveau de minéralisation de l’eau.
C’est le taux de résidus à secs qui l’indique, et donne des indications sur sa concentration en minéraux.
Ce niveau doit être inférieur à 50mg/L.
Selon, Louis-Claude Vincent : « toute eau dont la minéralisation est supérieure à 150mg/l est une eau qui ne doit jamais être bue. C’est une eau entartrante, sclérosante, facteur de vieillesse prématurée ».
On distingue 4 types d’eau :
– Très faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 50 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Moyennement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau entre à 500 et 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Fortement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau supérieur à 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).
♦ au pH.
Il s’agit de la mesure de l’acidité ou la basicité de l’eau.
– Entre 0 et 7, on parle d’un pH acide ;
– 7 d’un pH neutre;
– et de 7 à 14, d’un pH basique.
Le pH idéal pour une eau en bouteilles doit se situer entre 6 et 7.
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Et le plastique ?
Malheureusement, acheter de l’eau en bouteille induit des points négatifs : celui des emballages en plastique concernant l’aspect écologique ET AUSSI les molécules de plastiques se transfèrent dans l’eau et il a été prouvé qu’elles possèdent des effets de perturbateurs endocriniens.
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Aujourd'hui il existe de nombreuses cartouches filtrantes pour l'eau du robinet soit sous forme de carafe ou directement relié au réseau d'eau potable de l'habitation
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